En 2013, les violations de la liberté de la presse, notamment les agressions, les arrestations arbitraires, les détentions et la censure à travers le pays, ont diminué par rapport à l’année précédente. Cependant, plusieurs journalistes ont été agressés au cours de l’année. La province orientale du Nord-Kivu, où les combats ont opposé les forces gouvernementales à des groupes rebelles, a été, selon des recherches menées par le CPJ, la région la plus dangereuse pour les journalistes. Les autorités locales et les rebelles ont censuré des radiodiffuseurs et harcelés des journalistes locaux et internationaux pour leurs reportages sur le conflit. L’organe public de régulation des médias a suspendu des émissions de radio – ainsi que les journalistes – qui diffusaient des commentaires critiques à l’égard des autorités. En janvier, plusieurs militaires ont été mis en examen dans le cadre d’une attaque contre une station de radio communautaire. Bien que la raison de l’attaque n’ait pas été établie, rappelons que la station avait diffusé plusieurs reportages critiques à l’égard de l’armée.
En 2013, les violations de la liberté de la presse, notamment les agressions, les arrestations arbitraires, les détentions et la censure à travers le pays, ont diminué par rapport à l’année précédente. Cependant, plusieurs journalistes ont été agressés au cours de l’année. La province orientale du Nord-Kivu, où les combats ont opposé les forces gouvernementales à des groupes rebelles, a été, selon des recherches menées par le CPJ, la région la plus dangereuse pour les journalistes. Les autorités locales et les rebelles ont censuré des radiodiffuseurs et harcelés des journalistes locaux et internationaux pour leurs reportages sur le conflit. L’organe public de régulation des médias a suspendu des émissions de radio – ainsi que les journalistes – qui diffusaient des commentaires critiques à l’égard des autorités. En janvier, plusieurs militaires ont été mis en examen dans le cadre d’une attaque contre une station de radio communautaire. Bien que la raison de l’attaque n’ait pas été établie, rappelons que la station avait diffusé plusieurs reportages critiques à l’égard de l’armée.
Pas moins de dix stations de radio et de télévision ont été réduites au silence, -pendant des semaines et des mois -, tant par des organes publics de régulation que par des responsables locaux. Selon des recherches menées par le CPJ, les animateurs des stations ont été suspendus pour avoir diffusé des émissions ou des commentaires critiques à l’égard des autorités.
Chronologie des stations censurées:
Radio Faraja
Radio Télévision Vénus
Molière TV
RTYL
Radio Kivu One
Radio Communautaire Mutanga
Kasaï Horizon Radio Télévision
Full Contact Radio
Radio Télévision ya Lisano
Radio Télévision Graben
Dans un geste considéré comme une lueur d'espoir particulièrement rare pour la justice, un procureur militaire a mis en examen des militaires appartenant aux forces armées de la RDC, dans le cadre de la descente et du pillage en janvier dernier, de la Radio communautaire Tujenge Kabambare, située dans la ville orientale de Kabambare..
Fin 2013, la raison de cette descente n’était toujours pas établie. Gekalom Kalonda Mukelenge, le directeur de la station, a déclaré que la radio avait diffusé plusieurs reportages qui critiquaient l’armée, ainsi que des interviews de citoyens locaux, accusant les militaires postés à des points de contrôle totalement arbitraires, d'extorsion de fonds. A la fin de l’année dernière, les soldats n'avaient pas encore été formellement inculpés ou jugés.
Les forces de sécurité ont souvent été accusées de piller et d'attaquer les stations de radio qui diffusent des émissions critiquant l’armée.
2010 | Radio Télé Kintuadi Radio Moto Oïcha Canal Kin Télévision (CKTV) Canal Congo Télévision (CCTV) Radio Liberty Kinshasa (RALIK) |
2011 | Radio Nsanga FM Radio Télé Kibunge |
2012 | Radio Télévision Autonome du Sud Kasaï (RTAS) Radio Mambenga Radio Liberté |
2013 | Radio Tujenge Kabambare |
Selon des recherches menées par le CPJ, les violations de la liberté de la presse, notamment pour ce qui concerne les menaces, les agressions physiques, les détentions arbitraires, la fermeture d’organes de presse ou la suspension d’émissions et les emprisonnements, ont diminué dans le pays en 2013.
Selon le CPJ, la plupart des abus contre la presse se sont produits dans la province du Nord-Kivu, où ont éclaté des combats périodiques entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les groupes rebelles.